L’Escadron d’Instruction au Vol à Voile (EIVV) 25.535 «Cordouan» est implanté à Saintes au cœur de l’EETAA 722. Cette unité relève directement de la Direction des Ressources Humaines de l’Armée de l’Air (DRHAA). EFPN (Ecoles de Formation du Personnel Navigant)
Sa mission : Formation du Personnel Navigant de l’Armée de l’Air, initier les élèves des différentes écoles de l’Armée de l’Air à la sécurité aérienne et à la 3ème dimension. Le Centre dispose actuellement de 15 planeurs, un moto-planeur et d’avions-remorqueurs.
Préambule :
La pratique du vol sans moteur remonte à l’entre deux-guerres. Elle résulte des contraintes imposées à l’Allemagne de ne pas réarmer (clause du traité de Versailles) Ce pays n’est autorisé qu’à construire des machines sans moteur. En outre, il subit alors de sévères restrictions dans la fabrication d’avions monoplace. Pendant les décennies 20 et 30, les Allemands développèrent ainsi des planeurs très performants qui leurs permirent de découvrir les méthodes d’exploitation des caractéristiques aérologiques des masses d’air ascendantes, les autorisant à voler plus loin et plus longtemps. Depuis, ce sport s’est répandu dans de nombreux pays. L’Allemagne est restée le leader mondial de la conception et la fabrication des meilleurs planeurs de performance.
Un planeur est un aérodyne dépourvu de moteur. L’une des caractéristiques principales du planeur est sa finesse. Elle se traduit, en pratique, par la capacité de parcourir une grande distance en perdant un minimum d’altitude. En loisir ou en compétition, la pratique du vol à voile consiste à exploiter au mieux les courants aériens ascendants.
Avec un coût plus bas, une pratique avérée de la navigation aérienne, vous l’avez compris, le vol sans moteur est l’outil idéal pour passer au pilotage avion moteur.
1 Les accès et priorités pour la formation au vol à voile :
- Élèves de l’École de l’Air de Salon de Provence
- EOPN (élèves officiers du personnel navigant de Cognac)
- Les moniteurs de simulateurs
- Vols d’information pour les arpètes et les élèves sous-officiers (qui doivent faire au moins 1 vol)
- Formation de tout personnel de l’Armée de l’Air qui veut faire du vol à voile
Pour le capitaine Dominique JOURDAIN, commandant l’EIVV «Cordouan» la première «brique» de formation du personnel « P.N » dans l’Armée de l ‘Air passe par le vol à voile.
2 La mission de l’EIVV 25.535 :
La mission de l’EIVV 25.535 «Cordouan» est de former des pilotes planeurs «SPL» (sailplane pilot licence, licence européenne). Ainsi, tous :
- savent naviguer (la licence SPL implique le «lâcher campagne»)
- sont accoutumés au vol
- habitués à décider de la suite du vol en fonction des événements (conditions météo, …etc.)
Le but étant aussi de faire des économies d’environ 20 heures de vol sur avion de type Grob 120 ou Epsilon lors de la formation des officiers pilotes. Choix qui n’est pas négligeable en matière de coût.
Sur le territoire français, les EIVV sont au nombre de 3. La nouvelle appellation date du 14 janvier 2015; leur mission de formation date de 2016.
C’est donc un concept récent qui a été développé en matière de formation de nos personnels navigants. Les sites sont basés à:
- Salon de Provence (EIVV 05-312 «Sainte Victoire»)
- Romorantin (EIVV 21.535 «Chambord»)
- Saintes (EIVV 25.535 «Cordouan»; appellation depuis février 2016, ex « CMP »)
3 Moyens et Personnels de l’EIVV 25.535
L’EIVV de Saintes aligne 15 planeurs biplaces et mono place de type «Marianne», «Pégase», …etc., mis en œuvre par 16 militaires (de MTA à capitaine), des remorqueurs de type Abeille et Mousquetaire. L’escadron assure 3500 heures de vols, planeur et avion, environ par an.

Le capitaine Dominique J, entouré de quelques instructeurs arpètes ADC Hervé M. P113 (Chef section technique) – ADC Jean-Marie K. P105 (Second EIVV) – ADC Didier M. P96 (Instructeur)- MR MOREL P52 (Osv – reporter)
Commandé par le capitaine Dominique J. l’équipe travaille en suivant le concept de la polyvalence. Les mécanos peuvent être aussi pilotes d’avions remorqueurs. Les instructeurs planeurs assurent également la maintenance des planeurs (polyvalents).
L’EIVV «Cordouan» compte environ 80 licenciés ou «abonnés». Contrairement à un aéro-club civil, les pilotes ou élèves pilotes ne sont pas licenciés à la F.F.V.V. (Fédération Française de Vol à Voile). En effet, le personnel inscrit à l’EIVV est sous statut Armée de l’Air. Toutefois, les instructeurs sont également licenciés au Centre National de Vol à Voile à St Auban sur Durance (05), la «Mecque» du vol à voile en France. Pour pouvoir bénéficier de ces cycles de formation, ils opèrent alors sous licence civile.
Par contre, la maintenance des avions remorqueurs est assurée par une société civile.
Les EIVV ne sont pas adhérents au GNAV, car le matériel est militaire. De même, l’équipement des planeurs n’est pas le même que dans le civil.
4 Un « fils d’Arpète » aux commandes de L’Escadron
Pour la petite histoire le capitaine Dominique J. est le fils de Michel J.(P27). Il est né à Saintes le 20 juillet 1967 et a été baptisé à la Chapelle de la base par le Père JUHEL, fait rare dans les annales de notre école. Il ne pouvait naître sous de meilleurs auspices. Dominique est marié et père de 2 enfants de 14 et 17 ans Qui plus est, la majorité de son équipe est composé d’Arpètes. Ils se reconnaîtront sur les différentes photos.
5 Vol planeur et vol moteur, similitudes et règles de bases
La symétrie du vol :
Dans le pilotage planeur, on porte une attention particulière à la symétrie du vol (symétrie : l’axe longitudinal du planeur est parallèle au flux d’air), en vol en ligne droite ou en virage (pas de glissade ou de dérapage).
A cet effet, on conjugue les actions au manche et au palonnier. La symétrie se vérifie à l’aide de l’instrument appelé «la bille» qu’il faut conserver au centre, ou, en planeur, à l’aide du «fil de laine», simple fil de laine rouge collé sur la verrière (à l’extérieur), que l’on s’efforce de garder dans l’axe de l’aéronef quelque soit la phase de vol, sans avoir, pour autant à regarder la bille sur le tableau de bord.
Un constat : les pilotes «avions» qui font leur premier vol en planeur ont tendance à moins utiliser les pieds (palonnier).
La Navigation :
En vol à voile, on utilise les mêmes cartes aéronautiques que dans l’aviation générale. Les règles de circulation aérienne «code de la route» sont identiques, que sous soyez pilote d’Airbus, de Rafale, d’ULM ou de planeur.
Le Vol à voile est donc une activité sportive qui permet de voler et/ou d’apprendre à piloter à moindre coût. Vous l’aurez compris c’est ce choix qui a été opéré au sein de l’état major de l’Armée de l’Air ces dernières années.
6 L’EETAA 722. et l’Escadron d’Instruction au Vol à Voile (EIVV) 25.535 «Cordouan»,
A une époque encore récente, seuls les arpètes «élites» de 1 er ou 2ème classe avaient accès aux activités vol à voile. Aujourd’hui la démarche est différente. Tous les arpètes en cours à l ‘EETAA 722 ont accès au départ, à l’activité vol à voile. Puis si les notes sont bonnes, ils peuvent continuer cette activité.

MIRAGE III E n°401 avec L’INSIGNE DES APPRENTIS MECANICIEN ADC Jean-marie K P105 – ADC Didier M P96 – CNE Dominique J (anciennement mis sur stèle au rond-point de Diconche et restauré par la section ARPETES de Tours)
7 Le témoignage d’un arpète : Jacques Morel P 52 classe 8.
Dans les années 1966-1968, faire du vol à voile était un privilège. Il fallait être suffisamment bien classé à la fin du premier cycle pour pouvoir accéder à l’une des 12 places offertes. Les 12 premiers de la promo ne souhaitaient pas forcément tous pratiquer cette activité, j’ai ainsi pu apprendre à piloter au sein de l’aéro-club de Saintes, club civil (pas de centre militaire de planeur à Saintes à l’époque).
Le club était alors doté de planeurs biplaces tels que le «Caudron C 800» ou «C 25S,» puis également de «Bijave», et de monoplaces dont le «Nord 1300» sur lesquels nous étions lâchés. Les instructeurs étaient civils ou militaires, les pilotes de remorqueurs également. Un « Rallye », un «Tiger Moth» et un «Morane MS 317» composaient le parc avions remorqueurs.
Parmi les pilotes de remorqueur du club de Saintes, dans les années 1966-1968, il y avait un sergent (ou s/c) Michel J., arpète (P27). Il est le père de Dominique, le capitaine commandant l’EIVV de Saintes aujourd’hui. De plus, mon principal instructeur était un civil : Gabriel Chabiague, également de la famille de Dominique J. ! (Grand-Père)
Ma formation s’est faite principalement sur «C 800». Les performances étaient loin d’être celles des planeurs biplaces actuels ! Les vols duraient à peine 10 minutes ! Pour obtenir le brevet élémentaire de pilote planeur, il fallait avoir fait 20 vols en solo après le lâcher.
Notre partie théorique se limitait au «Brevet élémentaire des Sports Aériens» (BESA, aujourd’hui remplacé par le BIA «Brevet d’Initiation Aéronautique» qui permet à un jeune d’obtenir des bourses pour apprendre à piloter). Actuellement, une fois lâchés et après avoir fait un minimum de 10 vols en solo dont un d’au moins une heure, les élèves pilotes planeurs passent un examen théorique sur internet sous la surveillance d’un instructeur, avant de passer leur examen pratique en vol.
Parmi les 12 arpètes de notre promo P52 ayant eu accès à l’activité vol à voile, tous ne sont pas allés au bout de la formation, et très peu ont continué de pratiquer le vol à voile .
Pour ma part, après avoir arrêté pendant 40 ans, j’ai repris cette activité il y a près de 10 ans, mais j’ai dû repartir quasiment de zéro, car le brevet élémentaire n’existe plus depuis bien longtemps. J’ai ensuite obtenu le badge argent, et ma licence SPL. A la demande de mon club, je suis allé suivre une formation d’une semaine à Saint Auban pour apprendre les techniques d’entretien et de réparation des planeurs à structure composite (en fibre de verre, de carbone ou de kevlar), et ai ainsi pu obtenir la LNMA (licence nationale de maintenance d’aéronefs), après avoir participé à la maintenance plusieurs années en compagnie d’anciens très expérimentés.
Mon club de vol à voile en région rennaise s’appelle « Planeurs d’Ille et Vilaine », et son site est : http://www.planeur35.org/ .
Jacques MOREL (P52) Secrétaire Général AETA Bretagne |
Dominik HERMOUET (P53) Président AETA Bretagne |
Bonjour à tous, j’étais P47…( salut à Turina…)
Des souvenirs en v’la … et Chang, actuellement encore membre de l’aéro-club de Saintonges, pourra confirmer point par point…
Etant second lors du classement du concours d’entrée à l’EETAA, derrière le « sieur » Hamon, il me fut proposé de voler au Club dans le cadre de la section militaire. Mes copains de vol – à – voile étaient GRY, LESNE et LEMEUNIER, et JAGLE J’ai eu des nouvelles des trois premiers, GRY est entré à la gendarmerie suite à ses 5 années d’engagement, et est maintenant retraité. LESNE suite à sa fin d’engagement, est entré dans la boite de plongeurs qui travaillaient à souder sous la mer, il habitait près du circuit Paul Ricard et s’était orienté vers le delta-plane à l’aéro-club du Castelet. LEMEUNIER suite à son engagement, était cameraman à la porte d’un hélicoptère du tour de France. Pour les planeurs du club : Il y avait en effet 2 C 800, enuite un seul car un avait été vendu. Un C25 S, un Meise ( pris aux allemands suite à la guerre. Nous étions lâché sur un Castel 301. Un casque en cuir sur la tête, des lunettes pour le vent relatif, car nous étions le nez au vent. La progression ensuite était le Nord 1300, ( le nez au vent )puis le Castel 310, un planeur super accrocheur. Puis ensuite le Meïse, mais aussi l’aile volante AV 36. Un jour est arrivé un Breguet 905 , neuf et superbe. Malheureusement, son arrière en V avait entrainé un accident dans un autre club, et il fut rapidement interdit de vol. Un squale est ensuite arrivé, et testé par MOYA, qui pour son vol de test s’était posé train rentré…..!
Le Chef-pilote était DUSSAUD. C’est lui qui me formait, et je lui dois tellement ! Il a été muté sur Nîmes, j’ai cherché à le retrouver sans succès. Comme l’indique mon carnet de vol, je fus lâché le jour de mon anniversaire qui autorisait à voler seul légalement.
C’était un dimanche, sur le castel 301. L’après midi, je passais mon brevet C, car la météo était fumante, et j’avais mis un barographe derrière ma tête, on ne sait jamais. Et le gain d’altitude et la durée d’accrochage furent largement au dessus des minimas. Lâché sur le Castel 310. 3 jours après le gain d’altitude du « D » .Fin du mois du lâché, je partais de Saintes et me posait à Montendre. Le barographe attestait un vol de 5 heures et j’avais mes 50 kms. Le « D »en 1 mois…!
Après une centaine d’heure de vol, et pas assez de moniteurs, je fus autorisé à voler avec des débutants et leur enseigner les rudiment, ils étaient ensuite « finalisés par le moniteur. A l’époque Scherer, Chabiague, Dussaud et un oubli probable.
Les C800 en remorquage derrière le Tiger-Moth, c’était épique . Et je ne vous parle pas du remorqué de l’AV 36 ( Aile volante), apprentissage du Zig Zag…!
Il y avait eu aussi
Avec LESNE, je tenais les carnets de vols à jour, et nous avions obtenu une bourse qui nous a permis d’effectuer les 15 premières heures de vol gratuites…Merci DUSSAUD. Je me souviens aussi de Mr SIRE, le réparateur du club, et de la fabrication de son « Brochet ». Une fois, il avait oublié de mettre le deuxième manche, et s’en était aperçu en voulant rattraper le plan de descente lors de la finale de l’élève. Comme il s’était bien posé, il avait décidé de le lâcher !Je me souviens que des anglais étaient venus acheter le Tiger Moth et voulaient le remporter en Angleterre en vol. Il consommait autant d’huile que d’essence… Et ils l’ont fait.
Il y avait aussi un Nord-Ecrin avec hélice à pas variable qui ne volait jamais.
Voici pour les quelques souvenirs…
Ensuite, j’ai terminé mon brevet avion à Cognac, Y ai eu mon brevet E avec un 300 kms le même jour que Lebe qui est maintenant Trésorier à Cognac après avoir été Président, et je suis passé moniteur par un stage à Saint-Auban de 2 ème cycle.
De nombreux vols de remorqué à Sisteron, qui m’ont permis d’atteindre les heures mini pour le PP. LE PP théorique passé en banlieue parisienne, pui al pratique ( Vichy, Bordeaux, Clermont-Ferrand et retour. Puis le PP1 théorique, puis pratique.
Et ensuite le PL, et l’IFR théorique et pratique.
Du learjet vers Bigin Hill, des vols IFR entre Calais et Londres et ensuite, A 318 et A 319.
Récemment, j’ ai eu le plaisir de revoir il y a 3 ans, l’ami Chang qui fut surpris de me voir en tenue avec les 4 galons de C.B. , je l’avais jadis eu comme élève en C 800 je crois.
D’avoir eu mon « D » très jeune, puis fait de la double jeune, puis enchainé Sisteron où on décollait au lever du jour et se posait parfois aux phares, et des heures de remorqué en pagaille, tout ceci m’a amené à 27.641 heures de vol.
Voici un témoignage du genre « Verdun », et j’ai encore récemment loué un quadriplace à l’Aéro-club de Fort de France , on ne renonce jamais !
LESNE est décédé il y a environ 20 ans, je l’ai su par ses amis au Castelet. La vie…!
Bons vols à tous, et je dispose de photos , il va falloir que je voie comment les mettre en ligne…!
Comme le Président me pousse à envoyer quelques photos, je vais le faire. Promis.
Deux anecdotes, et le président P46 a dû connaitre Lemeunier…qui était aussi P46…
Au club de Saintonge, il y avait dans le couloir un téléphone en ligne directe avec la base. Dans un des hangars, était abrité le Broussard du Colonel commandant la base. Le meunier était désigné pour faire sortir ce broussard et le faire « chauffer » sur commande du Colonel par ce téléphone. Ceci faisait l’objet de farce ( de mauvais goût) et nous prévenions à tort Lemeunier de sortir et faire chauffer à partir d’un tel de la base quand nous savions qu’il était au club. Ensuite nous décommandions assez rapidement une fois que le broussard était sorti, il devait vite le rentrer.
Une fois, au appel sur le téléphone base noir. Lemeunier répond en notre présence » arrête tes conneries, je t’ai reconnu « … Et à l’autre bout c’était réellement le Colonel ! Quand il est arrivé , il a demandé qui lui avait demandé d’arrêter de « faire le con », Lemeunier s’est dénoncé, et le Colonel n’en a pas tenu rigueur, car il avait bien vu que Lemeunier avait fait l’objet d’une farce, en voyant la tête que nous faisions…
Une autre anecdote : Brel venait faire un concert dans les arènes de Saintes. Il s’est posé avec son mono moteur sur la piste du club. Il ne possédait pas encore sa licence et était accompagné par un instructeur. Il profitait de ses déplacements pour instruire Brel.
Un détail qui m’avait surpris à l’époque, cet instructeur moteur avait une insigne Vol à Voile de Diamant, c’était la première fois que j’en voyais une. A notre âge, Brel était un inconnu. Nous étions plus sur les Beatles et autres jeunes stars pour « djeunes » !
Brel est allé dans le club house et Madame Sire lui avait servi un café, un peu de lait et un Cognac que ce dernier lui avait commandé.
Le chat de Madame Sire est venu voir Brel et son pilote. Brel a versé un peu ed lait dans le cendrier, et y a is une goutte de cognac.
Le chat après avoir senti, a tout bu. Un moment après , il avançait en titubant et même tombait de côté.
Le pilote dit à Brel, le chat doit être « beurré »! Brel avait répondu » et alors, il a bien doroit lui aussi à une « biture »…!
J’ai décrit depuis cette anecdote à sa fille France. Elle m’a confié ne pas être étonnée, car quand elle était enfant, il trempait des boulettes de pain dans un peu de vin qu’il donnait ensuite à leurs canards…!
Bon, avec Lesne, nous avons eu la chance de faire une partie de ping pong avec Brel. Mais alors sont arrivées 2 DS 19 noires, au club, c’était l’équipe de Bral qui allaient partir préparer la soirée aux arènes…
C’est bien plus tard que j’ai pris conscience du succès de Brel, de ses licences , de son achat d’un bimoteur etc…
Quel regret ( éternel ) après coup, quel regret de n’avoir pas pu apprécier ce moment.
Dommage ….
Bonjour
Arpette P50 cl 3
Je n’avais pas eu la chance de pouvoir pratiquer le vol à voile , à l’époque, mes notes n’étaient pas suffisamment bonnes
J’ai fait partie de l’équipe de la base de Handball avec le Sergent Houssin notre entraîneur. Champion de France militaire a Bordeaux en 1967
Ma passion du vol m’a permit de commencer à voler aux Alpilles à Saint Rémy de Provence avec la section de vol à voile de la base d’Istres où je travaillais en tant que Radar Bord 4323 SNB
J’ai fait parti de l’équipe de France militaire de vol a voile, et j’ai effectué 7 Coupes de Vol en Montagne à Vinon ( LHERME , VUILLEMOT qui a traversé la méditerranée de Vinon à Solenzara, TAVERNIER….) et 1600h de planeurs
Durant mes 15 ans dans notre Armée de l’Air, j’ai passé mon Pilote professionnel et l’IFR et la qualification d’instructeur
(ENAC Toulouse 1989)
J’ai fini ma carrière de pilote de ligne à 65 ans sur Airbus A340 à Air Mauritius (19 ans)
Je continue à voler pour African Parks au Congo en RDC pour de la lutte anti braconnage au parc de la Garamba
je totalise maintenant plus de 25 000 h de vol.
Je suis membre de notre Association AETA
alaing@africanparks.org
une légère coquille : Dominique est né le 13 juillet 1967 à Saintes. source : sa Maman pilote elle-même depuis 1962 ; qui faisait du remorquage à la veille de son accouchement.
hommages à sa maman qui etait aussi la plus jeune femme pilote dans le tour de france à la voile vers les annees 60
hommages aussi à michel qui etait aussi educateur avec moi avec la p50
une grande famille de pilote!!
Bonjour Annie, j’ ai volé en compagnie de votre père…! Puis quand j’ ai fait des vols de jeunes avec les C800 ( il y en avait 2), il était souvent dans un et moi dans l’autre. Des bons souvenirs. Vous rappelez-vous une fois, il y avait eu une soirée Club dans la salle du club-house , avec Madame et Monsieur SIRE…? Il me semble que vous aviez une soeur ??? J’avais dansé avec soit vous, soit votre soeur…et une très belle soirée.
Bonjour cher camarade aviateur,
Michel Garcia vient de me faire passer votre article et je vous remercie tous les deux pour m’avoir fait rajeunir;
Fils de Lucien Turina, parrain de la promo arpète 77/10 et ancien pilote de chasse, je viens d’arrêter le pilotage après m’être régalé pendant 60 ans.
Si j’avais ses coordonnées, c’est avec plaisir que je pourrais transmettre quelques souvenirs de vol à voile (EPA et Salon) au Capitaine Jourdain.
Bien cordialement
Denis Turina